September 22, 2011

Surprises surprises.


Ci dessus est la photographie d'un bocal stocké dans un coffret de bois, hors chaleur et hors lumière. L'évolution naturelle de la matière (traitée alchimiquement) a semble t'il créé une pression propre à faire exploser le verre... alors que ce matériau, est normalement inactif. Fulcanelli nous en parle, donnant l'exemple de creusets neufs, qui se fendillent et cassent après une préparation, par exemple, d'Hepar Sulfuris. Ce n'est pas la première fois que le verre casse ainsi. Déjà un bol de verre épais s'est littéralement découpé après une coagulation, deux bocaux de 1.5 litre se sont fendillés tout seuls, après un simple rincage, après avoir recu une prépration particulière, qui n'a même pas été chauffée.

L'énergie dégagée fait pression, le verre ou l'argile, lorsque la pression n'est plus appliquée par la matière, tend à faire une réfraction, et c'est là où ça casse... tout seul, à froid. C'est donc un autre type de feu que nous avons appliqué. Rien à voir avec de la chaleur vulgaire.

Il arrive que nous ayons des surprises. Non, nous ne pouvons pas tout prévoir, non, nous ne pouvons pas tout savoir, et même si on plannifie, il arrive que la matière en fasse qu'à sa tête. Alors, oui, il faut savoir que lorsqu'on lance un processus, il faut garder confiance en lui, mais aussi savoir que tout ne va pas se dérouler comme on l'entend.

Il en va de même avec notre existence. Nous pouvons prévoir de nous rendre à tel et tel endroit, et il se trouve qu'on y fasse des rencontres, que le plan soit bouleversé.

Il faut garder une proposention à l'étonnement, à savoir que l'imprévu est là. L'imprévu arrivera toujours lorsqu'on ne s'y attend pas. C'est le propre de ce qui n'est pas prévu.

Je prends ces surprises de la vie comme des cadeaux, et des aventures qu'il faut vivre.

Un ami que je n'ai pas revu depuis 12 ans vient me voir à la sortie du train, un RER s'arrête en route à cause d'un soucis de feux de signalisation, il faut marcher avec les bagages, une amie qui me dit qu'elle vient me chercher pour assister à un feu d'artifice, alors que je n'étais pas au courant ... tout ça en deux jours. Il y a des fois où les choses se précipitent (ou se volatilisent, se coagulent ...) comprendre les cycles de la matière permet de comprendre l'énergie du moment, et de voir dans quelle phase nous nous trouvons.

Nous ne pouvons aller que de surprises en surprises. Je vous en souhaite de belles !

September 21, 2011

Troisième cure du Foie.

Hé oui, troisième, une par mois.Le résultat est convenable, des centaines de petits, quelques dixaines de plus grands et deux assez gros (1.5 cm de long environs sur 1cm de large à peu près).

Cette fois ci je vous ferai grâce des photos des calculs, étonnament gros (bien plus que les deux prédentes fois) et bien plus "verts", c'est à dire, plus vieux, en effet, les calculs jaunes/beige, sont jeunes, et les verts sont plus anciens. Ce qui indique une libération des canaux hépatiques supérieurs. C'est une bonne nouvelle ! La cure m'a rendu encore malade pendant la nuit, avec de fortes nausées, qui se sont calmées après les spasmes stomacaux.

Pour ceux qui veulent des informations sur cette cure :


J'ajoute deux teintures au mélange huile + pamplemousse. De la teinture d'absinthe (fraiche, de mon jardin) et de brou de noix. Je pense en faire une de clous de girofles. Ce sont des anti parasitaires très puissants et nécessaire si jamais il y avait des résidents dans votre foie ! (Douves, ascaris, et autres locataires au nom barbare).

Au final ce sont des heures difficiles à passer parfois, mais prendre la responsabilité de sa santé passe par des choix ! Mais qu'est ce que c'est vis à vis des dommages, qu'à la longue ces calculs auraient pu provoquer ?

September 02, 2011

Révélation de l'Abbé Jean Trithème

Johannes von Heidenberg
dit Jean Trithème (1462-1516)
Musée Condé, Chantilly, H Meister
From : here

« Dieu est un feu essentiel et caché, qui réside en toutes choses et spécialement dans l’homme. Ce feu engendre toutes choses. Il les engendre et les engendrera dans le futur ; et ce qui est engendré c’est la vraie lumière divine qui existe de toute éternité. Dieu est un feu mais nul feu ne peut brûler, nulle lumière ne peut se manifester dans la nature sans l’adjonction d’air qui détermine la combustion ; et de même l’Esprit Saint doit agir en nous comme un » air « ou » souffle " divin, faisant jaillir du feu divin un souffle sur le feu interne de l’âme, en sorte que la lumière apparaisse, car la lumière doit être alimentée par le feu, et cette lumière est amour, bonheur et joie dans l’éternelle divinité. Cette lumière est Jésus, qui émane de toute éternité de Jéhovah. Celui qui ne possède pas cette lumière au dedans de lui est plongé dans un feu sans clarté ; mais si cette lumière est en lui, alors le Christ est en lui, s’incarne en lui, et il connaîtra cette lumière telle qu’elle existe dans la nature. Toutes choses, telles que nous les voyons, sont intérieurement feu et lumière, où se cache l’essence de l’esprit. Toutes choses sont une trinité de feu, de lumière et d’air. En d’autres termes, « l’Esprit », le « Père », est une lumière suressentielle ; le « Fils », c’est la lumière manifestée ; le « Saint Esprit », est un air mobile, divin et suressentiel. Ce feu réside dans le cœur et envoie ses rayons par tout le corps de l’homme, et y détermine la vie. Mais nulle lumière ne naît du feu sans la présence de l’esprit de sainteté… Toutes choses ont été faites par la puissance du verbe divin, qui est l’esprit ou souffle divin émané dès le principe de la fontaine divine. Ce souffle est l’esprit ou âme du monde et on le nomme « Spiritus Mundi ». Il était d’abord semblable à l’air, puis il se contracta en un brouillard ou substance nébuleuse et finalement se transmua en « eau ». Cette « eau » était d’abord esprit et vie, parce qu’elle était imprégnée et vivifiée par l’esprit. L’obscurité emplissait l’abîme ; mais par la profération du verbe, la lumière y fût engendrée et les ténèbres furent illuminées par la lumière, et « l’âme du monde » prit naissance. Cette lumière spirituelle, que nous appelons « Nature », ou âme du monde est un corps spirituel qui, au moyen de l’Alchimie peut être rendue tangible et visible ; mais comme elle existe à l’état invisible, On la nomme « esprit ». C’est un fluide universel et vivant, diffusé partout dans la Nature, et qui pénètre tous les êtres. C’est la plus subtile de toutes les substances la plus puissante à cause de ses qualités inhérentes ; elle pénètre tous les corps, et détermine les formes en lesquelles elle déploie son activité. Par son action, elle libère les formes de toutes imperfections ; elle rend pur l’impur, parfait l’imparfait, et immortel ce qui est mortel, en s’y fixant. Cette essence ou cet esprit émana du centre dès le principe, et s’incorpora dans la substance dont l’univers est formé. C’est le « Sel de la Terre », et sans sa présence, l’herbe ne croîtrait pas, ni les prés ne verdiraient ; et plus cette essence est condensée, concentrée et coagulée dans les formes, et plus elles ont de stabilité. Cette substance est la plus subtile de toutes choses ; incorruptible et immuable en son essence, elle remplit l’infini de l’espace. Le soleil et les planètes ne sont que des coagulats de ce principe universel ; de leur cœur palpitant ils distribuent l’abondance de leur vie, et l’envoient dans les formes des mondes inférieurs et dans tous les êtres, agissant par leur propre centre, et élevant les formes sur la voie de la perfection. Les formes en qui se fixe ce vivant principe, deviennent parfaites et durables, en sorte qu’elles ne s’altèrent, ni ne se détériorent, ni ne changent plus au contact de l’air ; l’eau ne peut plus les dissoudre, ni le feu les détruire, ni les éléments terrestres les dévorer. Cet esprit s’obtient de la même manière qu’il est communiqué à la terre par les astres ; et ceci se fait par le moyen de l’eau, qui lui sert de véhicule. Ce n’est pas la Pierre des Philosophes ; mais celle-ci peut en être préparée en fixant le volatil. Je vous avise de faire grande attention à l’acte de faire bouillir l’eau ; ne laissez point votre esprit se troubler de choses de moindre importance. Faites-la bouillir lentement, puis laissez-la putréfier jusqu’à ce qu’elle ait atteint la couleur convenable, car l’onde de vie renferme le germe de la sagesse. En bouillant, l’eau se transformera en terre. Cette terre se changera en un pur fluide cristallin qui produira un excellent feu rouge ; mais cette eau et ce feu, réduits en une seule essence, produisent la grande Panacée, composée de douceur et de force : l’Agneau et le Lion sont unis. "

Jean TRITHEME
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Trithème, par ce texte - qui à mon gout est trop peu connu et reconnu, reçoit toute ma confiance, il est adepte, sans doute aucuns. C'est à ma connaissance, l'un des textes les plus proche de ce qui se déroule dans l'Oeuvre. Il décrit la Genèse me direz vous, et bien oui, il s'agit bien de cela encore une fois...
A bon entendeur, salut.

September 01, 2011

L'Alchimiste et sa Pierre ...

Au final quel est le rôle de l'Alchimiste ?
Il est un serviteur, une aide 'extérieure', qui (tout égoïstement) va faire la Pierre.

Roger Bacon l'a dit clairement :

We are no more than mere servants in the work.
The Root of the World, by Roger Bacon, 13th Cen.

Ripley aussi l'avait signifié dans d'autres termes.

Drôle de personnage que l'Alchimiste, son rôle s'arrête t'il là ? Qui est il ce personnage énigmatique finalement ?

Je méditais dernièrement sur la psychologie de l'Alchimiste (disons que je me suis pris un peu comme exemple). Je pense qu'il est un peu "cinglé". Légèrement autiste, (un peu) à l'ouest, et comme dirait Audiart : "les félés laissent passer la lumière !" Donc un peu félé aussi. Disons que d'un point de vue tout à fait raisonnable (avec un esprit "normal" = non initié), il est fou. Si on prend les choses froidement, il faut être un peu secoué du bocal ou du ballon, pour faire l'Oeuvre, voire même, pour en envisager le fonctionnement et pire, il faut une tendance franchement risque tout, suicidaire, téméraire ou insensée pour ingérer la Pierre ... la transmutation est une bagatelle pour un Alchimiste, on sait qu'on transmute et basta, mais l'ingestion, c'est une autre paire de manche. L'Alchimiste est un fou philosophique, et en cela est il est tout *naturellement* normal. Ce sont tous les autres qui ne le sont pas, car ils ne perçoivent rien de la Nature.

"Fou aux yeux des hommes, sage au yeux de Dieu".
Leslie Nielsen "Agent Zero Zero".
Son désir était de devenir une star Hollywoodienne tout ce qu'il y a de plus normal ...
Finalement il a trouvé sa place dans le comique ! Il ne s'était pas attendu à ça.
Finalement on est marqué dès le départ.

Disons que les termes ci dessus peuvent peut être choquer certaines personnes, "cinglé" "suicidaire" ... disons que dans le monde "normal" ces termes font référence à des concepts "normaux", ici, utilisés par un Hermétiste, ces mots sont à recadrer dans le sens "philosophique". Un peu comme le mercure peut être vulgaire, ou le Mercure peut être Philosophique ... toute la différence est là. Il faut donc être Philosophiquement cinglé, Philosophiquement suicidaire, Philosophiquement secoué du bocal.

On m'a posé la question dernièrement : "Avec tout ce que tu sais du monde, comment tu peux y trouver le bonheur et y être heureux ?"
Je suis heureux quand il fait beau, quand je vois un arc en ciel, quand je travaille à rendre mon existence plus belle, quand je peux aider un peu les gens ... rien d'exeptionnel là dedans. Quel est le problème à comprendre la matrice et les intrications de la matière ? Est ce que cela devrait me rendre dépressif ? Malheureux ? Devrais je me dire "mince, finalement cette existence pourrie est encore pire que ce je pensais, tout est faux !" non. Je trouve tout ça passionnant, au contraire, enfin, enfin ! je comprend quelque chose du monde dans lequel je vis. Je commence à percevoir les tenants et les aboutissants et c'est vertigineux.

Maintenant imaginez vous avec la Pierre devant vous.
Vous allez me dire "je la prend tout de suite". Votre réaction est de l'ordre de l'imaginaire. Moi je parle de la confrontation avec le concret, le "réel". On ne joue plus. Elle est là et vous êtes là.
Que ce passe t'il après l'ingestion, le savez vous ?

Vous avez pensé à faire un testament, à régler vos affaires en court, à laisser des notes à votre futur vous, à ranger vos affaire et à les mettre en ordre, dans le cas ou ...  et oui, et si jamais vous faites un AVC ou une attaque cardiaque, ou que votre corps entier disparait, ou encore que vous perdez la mémoire, ou que tout votre sang se coagulait d'un bloc en vous ?
Vous savez combien en prendre de la Pierre ?
Comment la prendre vraiment ?
Combien de fois vous pouvez en prendre ?
Qu'est ce ça va vous faire ?
Est ce que votre personnalité va changer ?
Est ce que votre corps va changer ? Dans ce cas, comment faire avec les photos, les papiers, les amis, la famille etc, et j'en passe... toutes ces choses administratives ... et si vous êtes vieux et que vous régénérez ? Vous y avez pensé à ça ? Vous devrez déménager. Prétexter quelque chose, ne plus vous montrer ou vous grimer si vous rester sur place. Ne plus revoir vos amis, mettre des gens dans la confidence, et ces gens aussi voudront peut être régénérer ! Mais on est pas un centre esthétique ici ! On ne fait pas dans le lifting et le ravalement de facade. On est dans le curetage egoique, l'explosion des limitations et des conceptions du monde, on vous plonge dans le vide, ce qui est l'expérience qui est très probablement la plus terrifiante de toute - jusqu'à ce que la Béatitude l'emporte j'imagine.

A part votre chien, ou votre chat, votre hamster et votre tortue, voire le poisson rouge (lui n'a que deux secondes de mémoire, pas de danger), vous risquez de perturber votre entourage.
D'ailleurs en parlant d'animaux de compagnie il est judicieux de ne pas prendre la Pierre proche d'eux. Ils ne pourraient jamais en revenir. Un chien doit rester un chien ou un chat un chat. Les animaux sont psychiques, même les drogues les perturbent à distance, alors la prise de Pierre ... donc si vous les aimez et si vous ne voulez pas faire éclater leur monde, évitez d'en prendre près d'eux.

Bref ... l'Alchimiste à un moment donné se trouve à un carrefour, une voie lui permet de continuer tranquillement sa route sur du plat, l'autre donne sur le vide. C'est là où la notion de suicide Philosophique intervient. Etes vous prêt à lacher ce que vous aimez, et connaissez si bien, pour du vide ... tout en sachant que peut être plus rien, plus rien ne sera jamais - jamais - pareil ?

Est ce qu'une vie de "mer*%" aide à faire ce saut ? J'imagine que oui. Le désespoir dans le monde normal, avec toutes ses exigeances peut aider à cette fuite. Ce sera de toute manière mieux après je pense.

Pour ceux qui ont une vie où tout marche sur des roulettes, c'est peut être plus dur. A moins que la raison ne soit la plus forte.

Toute cette recherche, ce travail, ces études, ces heures passées au labo, ces prises de risques parfois ... pour finalement méditer devant un bout de cailloux et se demander si on l'ingère ou pas ... faut vraiment être spécial.

Au passage je précise que je ne suis pas Adepte ...

On parle souvent de trois voies. Brêve, Sèche et Humide.
Si je deviens sectaire je dirais qu'il n'y en a qu'une seule. Citons notre vieil ami Roger :

For the knowledge of this art consisteth not in the multiplicity, or great number of things, but in unity; our stone is but one, the matter is one, and the vessel is one. The government is one, and the disposition is one. The whole art and work thereof is one, and begins in one manner, and in one manner it is finished.

The Root of the World, by Roger Bacon, 13th Cen.

Bon encore une fois il cloue le bec à pas mal de monde. Fulcanelli parle de faire l'Oeuvre avec le Mercure seul. C'est de cela dont je parle aussi et dont Bacon nous entretiens ici.
On ne parle pas d'une spiritualitation par le Spiritus Mundi de diverses matières de ce monde, parce que là les matières sont légions, en vérité toutes, en passant par l'urine, le cinabre, l'antimoine et fer, le plastique, ou ce que vous voulez, de toute manière le Spiritus Mundi vient à bout de tout et terminera toujours son travail par une masse rouge. Il a des matières plus facile, qui réagissent plus rapidement etc ... c'est de la technicité dans ce cas.

Bref, c'est là où l'on retrouve les concepts d'Humide, Sec, Bref. A noter qu'on ne dit pas Long en rapport avec Bref, ce qui dénote déjà un couac. Parceque humide peut être bref ou long, et sec peut être long ou bref. Donc ce n'est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais ces conceptions de l'oeuvre sont idiotes à mon sens.

Si on veut vraiment faire l'Oeuvre dans le respect total des Lois de la Nature il semble qu'il n'y ait en effet qu'une seule disposition générale à l'Oeuvre. Une seule méthode, un seul feu (secret, et non vulgaire), un seul vase, un seul processus, je ne dirais pas 'une seule' manière de s'y prendre, car j'en connais plusieurs, mais je dirais que le principe est le même, donc du coup ... ça revient au même de dire qu'il n'y a qu'une seule disposition... clair ou pas, accepté ou pas, voilà qui est dit.

De Rien, à quelque chose, au Rien.

Le processus du Grand Oeuvre est une Genèse, de A à Z. On part de Rien, on arrive à du "Rien en quelque chose", et si on pousse, on retourne à Rien.

Ca s'arrête là.

J'ai écris précédement des articles sur ce blog en ce qui concerne la Genèse. Ce n'est pas pour "rien".

Certain ne croiront pas que la Pierre se crée toute seule, qu'il n'y a rien à faire lors de sa "fabrication", que la Nature est "Naturante", et qu'elle prend soin d'elle même. Si vous leur rétorquez que tout ce qu'ils sont, tout ce qu'ils voient autour d'eux vient du Néant primordial, ils se demanderont bien pourquoi et comment le Grand Oeuvre peut imiter cela.

Si on dit d'imiter la Nature, c'est bien de l'imiter depuis le début. Le tout début. Et c'est là où entrent en jeu les connaissances sur "Dieu"/Nature et les Lois Hermétiques de la Création. Rien àvoir avec un hypothétique Big Bang ...

Paracelse dans son Aurore des Philosophes, en parle très clairement, très charitablement, très simplement.

Let the fire and Azoth therefore suffice for you. From the fact that the philosophers make mention of certain preparations, such as putrefaction, distillation, sublimation, calcination, coagulation, dealbation, rubification, ceration, fixation, and the like, you should understand that in their universal substance, Nature herself fulfils all the operations in the matter spoken of, and not the operator, only in a philosophical vessel, and with a similar fire, but not common fire. The white and the red spring from one root without any intermediary. It is dissolved by itself, it copulates by itself, grows white, grows red, is made crocuscoloured and black by itself, marries itself and conceives in itself. It is therefore to be decocted, to be baked, to be fused; it ascends, and it descends. All these operations are a single operation and produced by the fire alone. (chap.17)

Rien de plus à ajouter.

Maintenant il ne vous reste plus qu'à comprendre comment. Et une fois fait, de mettre en oeuvre. Puis, de frémir dans l'idée que ça marcherait...